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Par cette page d information nous souhaitons faire un bilan et  recenser les initiatives  de protections de la faune marine , mais aussi et surtout dénoncer et lutter contre  les destructeurs de la faune marine parfois soutenue par des états ou organisations internationales  à but très lucratif: nous parlerons que de faune marine mais sur terre les mêmes causes ont les mêmes effets par l avidité et la stupidité , l homme  est la cause principale de la plus grande extinction d espèces depuis les dinosaures triste record  

La disparition des espèces animales s’accélère,   la surpeche continue, les écosystèmes s’altèrent, la déforestation gagne, l’élevage fait reculer l’agriculture vivrière - et la FAO s’inquiète que les trois quarts de la diversité génétique des cultures agricoles aient disparu en un siècle.

 


Une sixième extinction ?

 

Les espèces animales de notre planète seraient menacées par une sixième grande vague d’extinction, après les cinq précédentes qui ont frappé la vie sur Terre depuis les origines. Mais la grande différence avec celles-ci, c’est que pour la première fois, une espèce est directement responsable de la disparition des autres : la nôtre.

Aujourd'hui, 70 % des biologistes dans le monde estiment que le monde est à l'orée d'une nouvelle vague de disparition massive. Les chiffres n'ont en effet rien de rassurant : selon la liste rouge de l'UICN, 12 % des espèces d'oiseaux, 23 % des mammifères et 32 % des amphibiens seraient ainsi menacés. L'ampleur du phénomène est plus ou moins marquée selon les zones géographiques. Ainsi, en Grande-Bretagne, c'est plus de la moitié des oiseaux qui seraient en déclin selon une étude parue dans la revue Science !

Au total, le rythme d'extinction actuel serait non seulement entre cent et mille fois supérieur à celui qui a pu être mesuré depuis l'apparition de la vie... mais aussi dix à cent fois plus important que lors des grandes phases d'extinction précédentes. Selon le biologiste Edward Wilson, la moitié des espèces actuellement présentes sur Terre pourrait avoir disparu d'ici un siècle.

Cet emballement s'explique de façon simple : le déclin actuel est directement corrélé à l'action de l'homme. C'est particulièrement vrai dans les forêts tropicales, dont la raréfaction ne cesse de s'accélérer et qui constituent l'un des principaux milieux touchés.

Pourtant, l'heure n'est pas encore venue de céder au pessimisme le plus noir. Car ni les trilobites ni les dinosaures, par exemple, n'avaient conscience de la menace qui pesait sur l'ensemble du vivant à leur époque. Et ils ne disposaient donc pas non plus des moyens d'y faire face.

 

 



 cetaces1.jpgdauphin_025-copie-3.gif

 

Albert Einstein nous imageait l'interdépendance des espèces de façon prophétique
"Si les abeilles venaient à disparaître, l’homme n’aurait plus que quatre années devant lui. Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’hommes "

 

ou - Gandhi   "On reconnaît l'évolution d'un peuple a la façon dont il traite ses animaux. 

 

 

 

une chose est sur c'est que l homme détruit et vide les océans à très grande vitesse , par exemple:

s'il  était besoin de s'en convaincre , durant l expédition plastiki"plastiki-un-bateau-fait-de-bouteilles-en-plastique"  mené par David de Rothschild en 2010 sur 8300 miles à travers le pacifique ils ont aperçus 5 mammifères marin et péchés 3 poissons alors qu'en 1947  l'anthropologue norvégien Thor Heyerdahl à bord de  leur radeau kon tiki , sur un parcours similaire dans le pacifique 4300 milles étaient en permanence entourés de requins et mammifères marins et ils péchaient tous les jours pour se nourrir  c est ce qui a marqué le plus le petit fils de Thor qui participait à l expédition plastiki !!

 

 

 

 

ce qui me révolte le plus , se sont toutes les tueries inutiles qui ne servent pas a l'alimentation ou très peu , en particulier l extermination barbare et industriel des requins pour utiliser uniquement leurs nageoires ou la pêche "sportive" pour assouvir la recherche de virilité de quelques privilégiés, il faut savoir,  que le fait d'exterminer des espèces qui sont en haut de la chaîne alimentaire à un impact plus important sur celle ci que l extermination d'espèces intermédiaire ce qui évidemment ne les justifie pas. 90% des populations de grands requins sont déjà éliminées, les requins sont pêchés plus vite qu'ils ne peuvent se reproduire. Cela menace la stabilité des écosystèmes marins à travers le monde. Les requins sont des prédateurs ultimes vitaux. Ils modèlent la vie marine dans les océans depuis plus de 400 millions d'années et sont essentiels à la santé de la planète, et surtout, à la survie de l'espèce humaine. 

 

CITES   :.convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d'extinction 

 

-vous aimez les requins et vous souhaitez faire quelque chose pour les protéger les shark's angels   oeuvrent à leurs défenses elles viennent de s'associer avec Sea Sheperd pour lutter plus efficacement

vous pouvez aussi nous  Contacter  

 

-sur Brest il y a l'apecs qui travail depuis de nombreuses années à protéger et étudier requins pèlerins,rayes et tous requins croisant dans nos eaux

 

« Sea Shepherd Conservation Society » est une ONG maritime fondée en 1977 par Paul Watson, écologiste canadien, dédiée à la protection des océans. Elle est basée à Friday Harbor, dans l’État de Washington, aux États-Unis.  Elle fut fondée par Watson en 1977 suite à sa démission de Greenpeace , car il trouvait l’association trop modérée. En 1978, l’association put s’offrir son premier navire, le Sea Sheperd.             La mission de cette organisme est de mettre fin à la destruction de l’habitat naturel et de l’abattage abusif des animaux marins dans les océans du monde afin de conserver et de protéger les écosystèmes et les espèces.

 

Paul Watson est un activiste qui se bat actuellement pour la sauvegarde des baleines. Les baleines sont présentement des animaux en voie d’extinction et elles sont elles aussi nécessaires à l’équilibre de l’écosystème de nos océans.

                                            home_man_cutting_shark_fins_sm.jpg

home_dead_finned_shark_on_ocean_floor_sm.jpg 

UN MASSACRE pour  faire de la soupe sans gout!!       

                 

 


 

 

concernant la soit disant dangerosité du requin ce sont surtout des films "idiots" qui ont créé cette phobie,

Les attaques de requins sur l'homme sont exceptionnelles. Toutes espèces confondues, on ne recense pas plus de 80 cas par an dans le monde entier    , dont moins de 5 mortelles. Les raisons conduisant à une attaque ne sont pas toutes connues ou bien définies ; le manque de données fait qu'il est délicat d'en déduire des statistiques fiables. Le comportement en milieu naturel des requins est également mal connu (et peu étudié) ; tout ceci contribue à ce qu'il n'y ait pas de systématique en la matière.

le grand requin blanc:.wikipedia.Grand_requin_blanc

Chaque année, plus de 100 millions de requins sont tués souvent uniquement par plaisir et par ignorance. En Australie, 70% des requins Grand Blanc ont disparus. Eux, qui ont traversé les âges et gagné tant de combats contre la nature sauront-ils lutter contre leur seul prédateur : l'homme.

Parmi tous les grands prédateurs de notre planète, le grand requin blanc est le seul que l’homme ne peut enfermer. Il représente l’essence même de la nature sauvage. Majestueux et implacable dans son environnement naturel, il deviendrait certainement pathétique dans un zoo comme le sont les tigres.
L’Afrique du Sud est le premier pays à avoir pris des dispositions pour protéger le grand blanc ; l’Australie a suivi en 1997. La Californie a pris également des mesures. Le Japon n’a toujours rien fait mais comme d’habitude, tout ce qui vient de la mer fait chez eux l’objet d’une surenchère commerciale.


 

SUR NOS COTES EN MANCHE "RADE DE BREST"frontière avec l'atlantique  plusieurs espèces de requins peuvent être observés même si leurs présence est de plus en plus rare   le requin pèlerin deuxième plus grand poisson après le requin baleine peut être observé en été l'APECS mène des programmes scientifiques et éducatifs pour mieux connaître et faire connaître ces espèces souvent menacées, dans une optique de conservation.

   asso-apecs.org  

     


 

LES BALEINES ET AUTRES Cétacés Payent Eux Aussi un Lourd Tribut Dans Cette Course Aux Profits  Irraisonnés 

 

  En 2011 la CBI  "La Commission baleinière internationale" se réunira sur l île de jersey du 03/07/2011 au 15/07/2011, afin de faire un bilan sur "les ressources" de cétacés en général ,  il faut être particulièrement vigilant au vu du lobbying des pays chasseurs et des énormes intérêts privés en jeux ,  des bruits très inquiétants nous parviennent sur des pourparlers secret en marge de cette réunion .La-chasse-a-la-baleine-peut-etre-autorisee-dans-l-Ocean-Antarctique

C'est la raison pour laquelle nous souhaitons organiser avec d'autres partenaires une flotte qui se rendra à jersey pour faire pression sur la commission  afin que la chasse commerciale ne reprenne pas sous le faut prétexte d'un pseudo renouvellement des stocks crier par les "scientifiques" aux ordres  juges et parties des pays chasseurs .              les poissons et les mammifères marin ont autant besoins de nous que nous avons besoin d'eux  !!!

 

 

                                                                                                                                                                                                                          

 

si vous  êtes propriétaire d'un bateau ou non et que vous souhaitez rejoindre la future flotte contactez nous afin que l'on puisse s'organiser  :   Contact  

 

bateaux prévus : le mac kenzie voilier 8.6M "bien sur" ;

 

  

                                                                                                                                                                                                                            

 

la seule façon efficace que nous avons pour nous opposer à la destruction de la faune marine et de notre environnement en général ,  c'est de militer dans des organisations existantes et de nous organiser localement en groupes ou associations de défenses de l environnement.  seul notre unité pourra  faire entendre notre voix devant les intérêts considérable des chasseurs de baleines et autres exterminateurs industriels de la faune marine ,

l'action rapporte heureusement des résultat

résultats chronologique de sea shepherd :http://www.seashepherd.fr/blue-rage/history.html


 

 

 

  cetaces2-copie-1.jpg

SEA SHEPHERD est devenue leurs ange gardien:  seashepherd.fr

 

Motivation économique de la chasse aux cétacés : 

"le cachalot"

 

Le spermaceti est la substance semi-liquide et cireuse occupant un grand volume de la tête du cachalot ; les grands mâles peuvent en avoir près de quatre tonnes. Il se trouve dans l'« organe à spermaceti » situé devant et au-dessus du crâne du cétacé et et également à l'avant de la tête, juste au-dessus de la mâchoire supérieure dans une région principalement constituée de tissus conjonctifs et appelée junk par les anglophones[1],[2].

Le spermaceti et l'huile de cachalot ont été très recherchés par les baleiniers au XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Ces substances trouvaient un éventail d'applications commerciales, comme dans la fabrication des bougies, de savon, de cosmétiques, d'huile moteur et d'autres lubrifiants spéciaux, d'huile pour lampe, de crayons, pour imperméabiliser le cuir, protéger de la rouille et dans nombreux composés pharmaceutiques. L'ambre gris, substance cireuse mais solide ainsi qu'inflammable et produite par le système digestif des cachalots, a également été utilisée comme fixateur en parfumerie. La chasse fut longtemps rendue indispensable par l'absence de substituts pour ces matières 
histoire de la chasse (source IFREMER)

La pêche à la baleine et aux autres cétacés

baleine.jpg On désigne sous le nom de "pêche à la baleine", toute pêche de cétacés de grande taille : baleines franches, baleines grises, rorquals, bélougas, baleines à bosse, différentes espèces de cachalots, narvals, ...

En raison d'une pêche intensive, facilitée par la motorisation des navires, certaines espèces ont disparu et d'autres sont fortement menacées.

Leur reproduction étant lente (un baleineau par an), leur nombre ne progresse que très lentement malgré le moratoire institué, en 1986, par une commission internationale (CBI).
chasse-baleine.jpg Ce moratoire est bafoué par certains pays sous de faux prétextes scientifiques (Japon, Norvège, Islande, Danemark qui tuent environ 2000 baleines ou rorquals par an, sans comptabiliser les globicéphales annuellement assassinés par les Iles Féroé).

Comme le montre l'histoire de cette pêche, ces mammifères intelligents, chassés par l'homme, se sont retirés de nos côtes atlantiques, alors qu'il y a encore quelques siècles, les baleines circulaient régulièrement en Manche et dans le golfe de Gascogne.

Elles sont manifestement plus tranquilles dans le Pacifique, au large des côtes de Californie, où le tourisme baleinier prend une ampleur considérable. Une baleine vivante rapporte beaucoup plus qu'une baleine morte.
Première étape : les Basques poursuivent les baleines
On sait que Grecs et Romains honoraient les cétacés et, en particulier, les dauphins qui les aidaient dans leurs pêches. Il semble que la pêche à la baleine n'apparaisse de façon organisée que vers le Xe siècle au Japon, et au XIe sur les côtes basques. L'influence du bouddhisme a freiné son développement en Asie. Elle a été pratiquée en Manche et sur les côtes de Flandres dès le IXe siècle. Les baleines étaient présentes en nombre important dans ces eaux vers l'an 1000 et étaient encore très nombreuses au début du XVe siècle.

A cette époque les baleines étaient considérées comme des poissons ("poissons à lard" ou "crapois"). Les Basques exploitèrent d'abord les individus qui s'échouaient en nombre sur leurs côtes. La viande et le lard de la baleine étaient très prisés, la graisse servait à faire de l'huile pour l'éclairage, sans oublier les fanons utilisés pour la décoration et bientôt pour la corsetterie. Quant au cachalot, cétacé à dents, également abondant dans le golfe de Gascogne, il produit moins d'huile, mais fournit d'autres ingrédients précieux : le blanc de baleine dont on fait des bougies et l'ambre gris utilisé en parfumerie.
Puis les Basques prirent la mer, sur des navires de mieux en mieux équipés, pour harponner ces animaux, tout d'abord près de leur côtes et bientôt plus au large, au fur et à mesure que les baleines s'éloignaient, fatiguées très probablement par la guerre acharnée qu'on leur faisait.
Les Basques partirent alors à travers l'Atlantique pour rechercher ces riches proies qui fuyaient.

Les baleines se déplacent vers le Nord, la pêche devient internationale
peche-baleine.jpg Bientôt Normands et Bretons, puis tous les riverains de l'Océan et de la Manche suivirent l'exemple des Basques. Ils apprirent cet art difficile et pendant très longtemps, les Français furent les leaders de cette pêche qui se pratiquait encore dans les régions tempérées de l'Atlantique.
Les Hollandais, puis les Anglais, s'intéressent à leur tour à cette pêche et apprennent la technique du harponnage, auprès des équipages français, puis en armant des bâtiments dont l'équipage était composé essentiellement de marins basques.
La suprématie hollandaise au XVIIe siècle
Les guerres que se livrent Anglais et Français et les accords entre Pays-Bas et Angleterre vont ruiner peu à peu les baleiniers français, laissant la suprématie de cette pêche aux Hollandais, soutenus également par les pays scandinaves et les Hambourgeois. Ils s'associent dans une confédération des ports de la mer du Nord (sorte de Hanse, analogue à celle du hareng).
depecage-baleine.jpg Les expéditions hollandaises (auxquelles sont associés des navires des autres pays cités ci-dessus), sont protégées par des navires militaires, qui font la chasse aux Français.
Ils vont même jusqu'à détruire les établissements et huileries à terre, sur les rivages canadiens.
La pêche au harpon
baleiniere.jpg Pendant des siècles la technique ne change pas. Le navire armé pour la chasse à la baleine embarque une ou deux baleinières : petites barques qui s'approchent de l'animal. Quand le cétacé apparaît à la surface pour respirer, le harponneur, posté à l'avant, lance sa barre d'acier acéré, reliée à un solide filin fixé à la barque.
L'animal blessé s'enfuit entraînant avec lui la baleinière, jusqu'à épuisement de l'animal. Les baleinières pouvaient être remorquées ainsi très loin du navire, se perdre dans la brume et même parfois être chavirées. Les pertes humaines étaient importantes.

La pêche devint de plus en plus difficile car les baleines pourchassées se réfugièrent de plus en plus au nord, dans les mers froides et glacées. Aux risques encourus par les baleinières s'ajoutent le froid et les icebergs.
Les baleiniers s'aventurent également dans l'hémisphère sud, sur les côtes d'Amérique du Sud, puis dans l'océan Indien et dans le Pacifique, puis de plus en plus au sud vers l'antarctique.

Notons qu'à cette époque le nombre de captures reste limité, puisque les prises hollandaises étaient de 1868 baleines en 1697 et de 500 en 1771. Un chiffre relativement modeste comparé à celui des pêches industrielles à venir.

La Restauration et les Américains
Louis XVI tenta de relancer la pêche à la baleine en France. Mais ce n'est qu'à la Restauration que cette pratique, fortement subventionnée, redémarra.
Pendant ce temps Amérique du Nord remplaça peu à peu les Hollandais et Anglais, armant jusqu'à 518 baleiniers contre une quarantaine en France.

Cette embellie est de courte durée. Petit à petit les ports français renoncent devant la concurrence et l'avènement des navires à vapeur va signifier la fin de cette pêche en France.

La chasse industrielle aux XIXe et XXe siècles
Le baleinier à vapeur a tout changé. Le harpon propulsé de la proue du navire à l'aide d'un canon simplifie les captures. La baleine malgré sa puissance est incapable de lutter longtemps contre un navire de fort tonnage.
Dès 1850, les français abandonnèrent la chasse à la baleine (en 1868, Le Havre envoie son dernier baleinier). En Europe, elle devient l'apanage des Norvégiens qui arment 150 navires industriels : en 1917, une flottille tua 4 305 baleines près des seules côtes de Géorgie du Sud.
baleinier.jpg
Crédit : Ivan T. Sanderson, Follow the whale
Les techniques industrielles
harpoon.jpg Les étapes technologiques importantes :
  • navires plus puissants susceptibles de s'attaquer aux baleines en haute mer,
  • flottilles constituées pour optimiser l'exploitation des zones de migration,
  • harpons propulsés,
  • harpons à têtes explosives.
Ces nouvelles techniques permirent de pêcher de nombreuses baleines (plus de 10 000 par an à partir de 1910). Le Japon et la Russie se font la guerre pour accéder aux ressources baleinières. Les moyens sont de plus en plus considérables, les flottilles augmentent et, dans les années 1930, on tue plus de 50 000 baleines par an. Cette surpêche aboutit à la disparition complète de plusieurs espèces, d'autres étant en voie de disparition.
  En 1946, la Commission Baleinière Internationale interdit la chasse de certaines espèces : l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande et la France s'associent aux Australiens, Néo-Zélandais et Américains, en renonçant définitivement à cette pêche.

Un moratoire est mis en place en 1985/1986.


L'acidification des océans menace les organismes marins:

 

Dans 50 à 100 ans, les squelettes externes de certains organismes marins pourraient commencer à se dissoudre et à ne plus pouvoir se former menaçant la vie marine.

La cause ? L'acidification de l'eau de mer, entraînée par l'absorption par les océans du dioxyde de carbone en augmentation dans l'atmosphère. Ces travaux, menés par une équipe internationale composée notamment de chercheurs de trois laboratoires français (1) sont publiés dans la revue Nature du 29 septembre 2005.

En effet, l’océan mondial absorbe actuellement une quantité de dioxyde de carbone (CO2) sans précédent, ce qui augmente son acidité et menace probablement la survie à long-terme de beaucoup d'espèces marines, et plus spécifiquement les organismes contenant du carbonate de calcium dont la famille des coraux, les mollusques et crustacés ainsi que le phytoplancton. Selon les recherches présentées à un colloque organisé par la Commission Océanographique Intergouvernementale de l'UNESCO (COI) et le Comité de la Recherche Océanique du Conseil International pour la Science (SCOR) en mai 2004, ce changement pourrait perturber les chaînes alimentaires marines et altérer la biogéochimie des océans dans une proportion et d’une façon qui ne sont pas encore prévisible et compréhensible à ce jour.

  en savoir plus :  notre-planete.info_acidification_oceans


menace sur les récifs coralliens
rappelons que dans la surpêche de nombreux braconniers dévastent encore les récifs pour alimenter les aquariums de "collectionneurs" peu scrupuleux
Définition
Qu’est-ce qu’un récif ?
"Les récifs sont des structures sous-marines construites par les coraux. Les coraux sont des animaux marins, vivant en symbiose avec des algues et qui constituent leur propre squelette calcaire. Ces structures coralliennes servent d’abris à des milliers d’espèces qui forment la communauté corallienne.

Les récifs représentent une grande diversité géomorphologique. On distingue:
- le récif frangeant, étroit, qui borde la côte (les Antilles);
- le récif barrière, séparé de la côte par un lagon qui peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres de large (Australie, Nouvelle-Calédonie);
- l’atoll, qui est un récif annulaire de haute mer entourant un lagon central (atolls de l’océan Indien, des Tuamotu, des Maldives);
- le banc récifal, qui est un édifice corallien construit en pleine mer sur un haut fond.
Les écosystèmes associés aux récifs coralliens sont:
- les herbiers de phanérogrammes: zones de nutrition, en particulier pour les espèces menacées (tortues marines, Dugong) et frayères qui stabilisent le sédiment et oxygènent les eaux;
- les mangroves: systèmes biologiques très productifs, zones de reproduction et de nourricerie qui fixent les sédiments et les agents de protection des côtes contre les tempêtes et l’érosion côtière.
Ces écosystèmes occuperaient environ le tiers des littoraux tropicaux peu profonds du monde: 15% pour les récifs coralliens, 9% pour les mangroves, 9% pour les herbiers.
 
Les récifs coralliens sont présents dans plus de 100 pays, recouvrant une surface équivalente à celle de la France.
 
Vue de la diversité biologique d'un récif corallien. Crédit: The Coral Kingdom - The Florida Reefs Invertebrates. Auteur: Florida Keys National Marine Sanctuary Staff - NOAAL’écosystème récifal est, avec les forêts tropicales, l’écosystème le plus riche en biodiversité ainsi que le plus complexe et le plus productif de la planète. Les récifs abritent des dizaines de milliers d’espèces appartenant à tous les groupes zoologiques, poissons, invertébrés marins (mollusques, crustacés, éponges, coraux, vers...), mammifères, et. Dans les zones les plus riches, on peut compter plus de 700 espèces de coraux, plus de 6000 espèces de mollusques et près de 4000 espèces de poissons. Elles sont répertoriées par l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN), dans son Livre Rouge, et par la Convention sur le Commerce International des Espèces Menacées de la Faune et de la Flore Sauvage (CITES). C’est le cas des Dugong (vaches marines), des tortues vertes, luth et des baleines.

 

                                                                                                              

 

 

        Près de 500 millions de personnes au niveau mondial dépendraient de récifs coralliens en bonne santé pour leur subsistance, la protection des côtes, les ressources renouvelables et le tourisme. Les récifs constituent des barrières naturelles protégeant les côtes des cyclones et des tsunamis comme l'avait démontré l'Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN), suite au tsunamis de l'océan Indien de 2004. Environ 30 millions de personnes - parmi les plus pauvres du monde - dépendent entièrement des récifs pour leur nourriture, rappelle l'UNESCO.

Près des deux tiers des récifs coralliens, qui sont des écosystèmes fragiles, seraient menacés par l'impact du développement économique et du climat. Ils sont en effet exposés aux pressions exercées par l'activité humaine telles que la surpêche, les sédiments liés à la déforestation, les rejets d'engrais et de produits chimiques.

Le blanchissement du corail lié au réchauffement climatique et l'acidité des mers due à l'augmentation des émissions de CO2 sont également responsables de leur disparition. C'est ce que démontre le rapport intitulé ''Le statut des récifs coralliens des Caraïbes après le blanchiment et les ouragans de 2005'' présenté par l'UNESCO. Ce rapport, soutenu par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'organisation, a été réalisé par 80 scientifiques et gestionnaires de récifs coralliens, et doit être publié le 4 février.

Le blanchissement se produit quand les coraux, stressés par l'augmentation de la température de l'eau, expulsent les algues microscopiques avec lesquelles ils vivent en symbiose, les zooxanthelles. Ce sont elles qui fournissent aux coraux leur nourriture et donnent leurs couleurs à leur squelette calcaire. Si les zooxanthelles ne retournent pas dans le tissu corallien, le corail meurt.

D'après ce rapport, l'année 2005, qui fut l'une des années les plus chaudes enregistrées depuis 1880, a été marquée par 26 tempêtes majeures dont 13 ouragans responsables d'un blanchiment corallien très important. Et ce jusqu'à 95% dans plusieurs îles comme les Iles Caïmans, la Jamaïque, Cuba et les Antilles françaises, souligne l'UNESCO. Rappelons que sur l'ensemble des DOM-TOM, les surfaces récifo-lagonaires couvrent environ 55.000 km2 soit 10% de la surface mondiale de récifs. La Polynésie regroupe près de 20% des atolls coralliens du monde et la Nouvelle-Calédonie possède la seconde plus grande barrière récifale.

Les Caraïbes qui comptent 10,3 % des récifs de la planète, ont été fortement touchées en 2005. Au cours des 50 dernières années, de nombreux récifs des Caraïbes ont perdu jusqu'à 80 % de leur couverture corallienne, souligne l'UNESCO. Une perte qui pourrait coûter chaque année 140 à 420 millions de dollars à la région, selon l'Institut mondial de ressources Reefs@Risk.

D'après ce rapport, la seule façon de maintenir du corail vivant dans les récifs du monde serait de contrôler le réchauffement en réduisant de manière draconienne les émissions de gaz à effet de serre dans les 20 prochaines années et de gérer soigneusement les agressions directes comme la pollution, la pêche et les développements côtiers dommageables. Rappelons que le tourisme et les produits de la pêche liés aux récifs coralliens des Caraïbes génèrent chaque année un montant de 4,6 milliards de dollars.

Selon les estimations des scientifiques, la planète aurait déjà perdu près de 30 % de ses récifs de coraux. D'après le GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), une augmentation de la température moyenne du globe de 2° C aboutirait à un blanchissement généralisé des coraux au niveau mondial.

R. BOUGHRIET 

 


 

 

 

 

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