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                        choisir son allure

 

 

  • sur un voilier qui progresse à l'aide de ses voiles, l'allure désigne la direction d'où provient le vent. Par exemple, le vent arrière est l'allure d'un voilier qui avance avec un vent soufflant sur son secteur arrière.L'allure joue un rôle important dans la marche d'un voilier : sa vitesse dépend en partie de l'allure ; celle-ci a également une influence sur le comportement du bateau, en particulier sur sa gîte (ou bande) (inclinaison transversale) et le roulis.L'allure détermine également la manière dont les voiles doivent être réglées : en fonction de l'allure, l'équipage devra les écarter plus ou moins de l'axe du voilier pour que la pression exercée par le vent reste efficace ; à certaines allures des voiles particulières, plus creuses, plus efficaces, seront hissées.

 

  • Si la destination du voilier est choisie, l'allure sera imposée par la direction que prendra le vent durant la navigation et (trop souvent) le louvoyage sera nécessaire. Toutefois si l'équipage du voilier dispose de temps ou si le bateau n'a pas la capacité de tenir l'allure imposée par le vent, il est souvent possible de choisir une route permettant de bénéficier des allures les plus favorables (les allures portantes).Jusqu'au XIXe siècle, les gréements carrés des voiliers ne permettaient pas de louvoyer de manière efficace, par contre la voilure de ces bateaux était très efficace aux allures portantes. Ainsi pour traverser l'Océan Atlantique, ils descendaient le long des côtes d'Afrique jusqu'à la latitude des Alizés. Pour traverser dans l'autre sens, ils remontaient jusqu'à la latitude de New York. Dans les deux cas, ils bénéficiaient d'allures généralement portantes.

 

 

 

 

 

449px-Schema-allures.jpg

341px-Schema-louvoyage.jpg   louvoyage au près:pres.jpg

prés serré

  • Lorsque le voilier est au plus près du vent (à 45°), l'allure correspondante est le près. Les voiles sont presque amenées dans l'axe du bateau pour permettre un écoulement laminaire, optimal, des filets d'air sur la voile.La poussée exercée sur les voiles comprend, à cette allure, une composante perpendiculaire à l'axe du bateau importante qui le fait gîter. Si le voilier est un dériveur de sport, l'équipage doit se mettre au rappel pour empêcher la bateau de chavirer. S'il s'agit d'un quillard, la quille empêche le retournement mais ne peut empêcher la gîte. Le bateau dérive sous l'action du vent ce qui peut lui coûter quelques degrés de cap.La poussée vélique étant mal orientée, sa composante longitudinale propulsive (dans l'axe du bateau) est faible, contrairement à sa composante latérale, qui fait gîter (pencher) le voilier. En conséquence, le près est une allure plus lente que le vent de travers ou le largue.Le voilier, à cette allure, se heurte aux vagues — généralement orientées dans l'axe du vent — qui réduisent sa vitesse et peuvent, lorsque la mer est formée, passer par dessus le pont du navire.

 

    • bon-plein.jpg le bon plein vent de travers:
  • Lorsque le voilier s'écarte suffisamment de l'axe du vent (vers 60°), son comportement change de manière importante : la vitesse augmente notablement, la gîte diminue, le choc avec les vagues se fait moins violent. Cette allure plus efficace pour la navigation et plus confortable pour le marin est désignée sous le terme de bon plein. Les voiles sont écartées de l'axe du bateau pour maintenir l'écoulement laminaire optimal.

 

grand-largue.jpg  le grand largue

  • À l'allure du grand largue, le vent provient de 3/4 arrière. Les voiles sont écartées de l'axe du bateau au maximum mais l'écoulement des filets d'air sur les voiles n'est désormais plus laminaire mais perturbé : les filets d'air frappent le plan de la voile selon un axe qui se rapproche de la perpendiculaire.Les vagues qui (généralement) arrivent également de cette direction provoquent un roulis désagréable qui peut rendre difficile le respect du cap par le barreur. Le bateau sous la poussée d'une vague tend à changer de direction (le safran n'est momentanément plus efficace) en se rapprochant de l'axe du vent. Si le barreur ne réussit pas à contrer le mouvement, le bateau va remonter au près en se couchant : c'est le départ au lof.

 

  le vent arriére :

  • Au vent arrière, le vent provient du secteur arrière du voilier. L'écoulement de l'air sur les voiles est très perturbé et la vitesse du voilier est nettement diminuée par rapport à l'allure du grand largue. Le roulis s'accentue, le risque d'auloffée s'accroît. À certains moments, les voiles peuvent ne plus porter car le voilier est à la limite du virement de bord : l'empannage menace.

 

Vent apparent et allures 

  • La direction du vent prise en compte pour déterminer l'allure d'un voilier est celle du vent ressenti par le marin, le vent apparent. Celui-ci diffère du vent ressenti par un observateur immobile car il intègre le vent relatif généré par le déplacement du bateau. Deux voiliers suivant le même cap mais à des vitesses différentes peuvent, dans des cas extrêmes — grand multicoque de course opposé à un voilier « normal » — naviguer à des allures différentes pour des raisons détaillées plus bas.
  • Au prés le vent ressenti (le vent apparent) est supérieur au vent réel puisque le vent créé par l'avancement du bateau s'y ajoute en grande partie. Cette augmentation du vent permet au voilier de disposer d'un surcroît de puissance bénéfique dans le petit temps.
  • Aux allures portantes, le vent apparent est généralement plus faible que le vent réel puisque le vent créé par l'avancement du bateau se soustrait au vent réel : il peut même devenir nul si le vent souffle sur l'arrière du bateau lorsque la vitesse du bateau est égale à celle du vent réel (ce qui peut arriver si le bateau est accéléré par la descente d'une vague).
  • Avec son potentiel de vitesse un multicoque de course peut démarrer aux allures portantes et sans changer de cap se retrouver au prés : en prenant de la vitesse, le multicoque voit son vent apparent se renforcer et se rapprocher en direction de l'axe du navire. La vitesse renforcée du vent apparent contribue à accroître encore le phénomène. Le multicoque se retrouve ainsi au près alors que le vent réel souffle sur son arrière. . Ce phénomène est propre aux grands multicoques de course et dans une moindre mesure à certains quillards de régate capables grâce à leur formes de carènes et leur voilure qui les rendent capables de déjauger et d'accélérer à la manière des multicoques.
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